Vocabulaire et propagande: le Mal des mots…

Une petite note rapide pour vous dire que les termes qu’emploient exclusivement les mouvements anti-sionistes procèdent du même modèle lexical:

Retourner les mots, les sens, les expressions issues de l’histoire tragique des juifs pour que, de victimes ils passent à bourreaux.

Un terroriste palestinien des années 80 est désormais un activiste, un assaillant ou un militant, qui planifie non plus des attentats mais des actes de résistance.
D’ailleurs il est issu du ghetto de Gaza, sans doute après avoir survécu au nouvel Auschwitz, Jénine.

Il lutte contre un véritable génocide et une épuration ethnique dirigé contre la Palestine et contre les musulmans.
Les soldats sionistes sont d’ailleurs pires que des nazis, eux qui éventrent les femmes enceintes palestiniennes, qui tentaient de passer le nouveau   Mur de Berlin où des bergers allemands , cruellement dressés, rôdent.

Saviez-vous que l’on pratique des expériences médicales sur des pauvres enfants palestiniens ? Que Tsahal prélèvent les organes des innocents activistes pour en faire un commerce répugnant ?

Isra-Heil (merci Dieudonné) a été dirigé par Ariel Sharon, le boucher de Sabra et Chatila, qui avait planifie l’extermination des palestiniens.

Hitler lui-même n’était il pas juif ?

Je peux continuer longtemps cet exercice que l’on retrouve SYSTÉMATIQUEMENT sur les sites et publications diverses du monde arabe.

Ce glissement est déplorable a plus d’un titre car cette propagande, évidemment mensongère, s’infiltre dans les esprits et les médias eux-mêmes n’hésitent plus à les reprendre.

La désinformation passive et involontaire (typique de l’AFP par exemple) gangrénant depuis longtemps la mass media aura au moins réussi sur ce plan.
Qui a récemment  entendu ou lu des expressions  comme : le mouvement terroriste Hamas, l’organisation islamiste Hezbollah, la mouvance fasciste des Frères Musulmans ?

L’idée même que les Palestiniens « résistent » à l’envahisseur sioniste est devenu pour beaucoup un sujet qui ne se discute plus. C’est un fait. Peu importe qu’il s’agisse essentiellement de la résistance d’Israël à sa destruction, appelée officiellement de ses vœux par le dictateur iranien et phantasmée par le monde arabe dans son ensemble depuis 60 ans.

Peu importe que Gaza soit devenu un fief islamiste ou seul règne la Charia.

Peu importe qu’Israël soit une démocratie ouverte (trop?) et usant de son armée de défense (et uniquement de défense) avec infiniment plus de mesure que toute autre armée du monde devant affronter une situation géopolitique semblable (selon l’opinion experte entre autre du Colonel Richard Kemp, observateur international, et disponible ici) ?

Peu importe que le nouveau fascisme contemporain est de loin l’islamisme.

Hitler Uber Allah !

Que la littérature nazie (« Mein Kampf » en version arabe est un best-seller) et antisémitisme (« les Protocoles des Sages de Sion » a même été adapté à la télévision égyptienne) soit exclusivement réimprimé à l’envie en Turquie, en Iran ou ailleurs.

Que les factions palestiniennes se rallient au signe du salut Hitlérien.

Que François Genoud, qui brûle en Enfer aujourd’hui, nazi suisse toute sa trop longue vie, a continué à exercer tranquillement ses talents (dont la préparations des attentats de Lod) depuis la Syrie – grande amie fidèle des nazis en fuite du reste.

Qu’Ahmadinejad conteste la réalité de la Shoah et revendique le contrôle planétaire par le si puissant parce qu’invisible Lobby Juif Mondial.

« Plus un mensonge est gros, plus il sera facile de le faire accepter ».

Goebbels est réputé pour avoir dit cela.
Il peut au moins avoir la satisfaction d’avoir des élèves attentifs et obéissants.

Il est dit que c’est Victor Hugo qui a popularisé l’appellation du poulpe en « pieuvre » dans son roman paru en 1865  « Les Travailleurs de la mer« , en suivant le vocable des pécheurs de l’île anglo-normande de Guernesey.
Il me semble que beaucoup trop d’ennemis d’Israël (et du monde moderne en général)  tentent, avec moins de talent et beaucoup plus de haine, de retenter l’expérience avec les termes que j’ai évoqués plus haut. Conficius disait « Quand les mots perdent leurs sens, le peuple perd sa liberté« . Il n’est pas étonnant que cette dérive lexicale soit issue des nations totalitaires, fascistes, nazislamistes où la seule évocation du droit à la liberté conduit en prison.

Mais en ce qui nous concerne, nous démocrates, attention de ne pas tomber dans le piège…et de redonner aux mots le sens qu’ils ont.

PS: je vous invite à lire ce superbe ouvrage récemment paru: « Jihad et Haine des Juifs » aux éditions L’œuvre.

PPS: un succédanée contemporain de l’usion des fascistes et des islamistes :

À propos trente-trois
Papa encore trentenaire, contrarié et jamais contrariant, je souhaite pouvoir dégager suffisamment de temps pour pouvoir aborder tous les sujets qui me questionnent, m'interrogent et me révoltent (car oui, camarade, ça me révolte). Conscient que cette description est pour le moment inintéressante, je vous engage à œuvrer dans les commentaires qui vont suivre pour en savoir plus...

2 Responses to Vocabulaire et propagande: le Mal des mots…

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