Dynamisme et Pessimisme…la Crise de la trentaine
05/02/2013 11 commentaires
[A Yoyo]
Jeudi soir dernier j’ai dû organiser un minyan (i.e. un quorum de 10 hommes) chez moi.
28 amis et fidèles des synagogues avaient été prévenus, certains une semaine à l’avance, d’autres à la dernière minutes. J’avais réservé des plateaux chez le traiteur pour 20 personnes environ, selon ceux qui m’avaient confirmés leur présence à 20h00 précises.
Patatras, nous n’étions encore que 7 –fidèles parmi les fidèles- à presque 21h00. J’avais beau appeler, le sort s’acharnait contre moi : entre la grippe soudaine, l’invitation à une « shéoudatte Ytrou » de dernière minute ailleurs, le retard au boulot, le rendez-vous impromptu…mes invités fondaient comme neige au soleil. Et le rabbin, patient jusque-là, devait à présent partir : les balaniot du mikvé avaient, elles- aussi, posé un lapin, c’était donc sa femme qui en urgence devait s’en occuper et lui revenir garder les enfants…
Le sort qui s’acharnait vous disais-je.
J’étais déçu, sous pression et franchement désespéré…une situation de crise en fait.
Mon beau-frère s’est alors levé, a pris son manteau et a dit, sûr de lui :
« Ne bougez pas, je descends dans la rue, je vais vous trouver minyan. Donnez-moi juste 5 mn… »
Vous imaginez ma tête…un soir d’hiver…Et je n’habite ni Créteil ni le 19e ni Sarcelles…autant vous dire que des juifs, la nuit, ça courent pas les rues, c’est le cas de le dire…
Pourtant, 5 minutes plus tard, je vis débarquer 4 jeunes, plutôt wesh-wesh-casquettes-baskettes, mais visiblement « de chez nous » [en tous cas pour les 3 premiers].
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